Aujourd’hui ma collègue me dit :
-« C. revient de New York, je lui ai demandé de nous ramener des cronuts »
Moi :
-« de quoi tu parles ? »
-« Mais si des cronuts ! »
… moment d’absence…
Quelques clics sur google pour me permettre de comprendre.
Le cronut est un mélange de viennoiserie original entre un donuts américain et un croissant type croissant au beurre français. Frit dans de l’huile de pépins de raisin, le croissant est ensuite roulé dans du sucre d’érable puis garni avec une crème pâtissière dont la saveur est renouvelée tous les mois. Il parait que c’est léger. Oui, sans aucun doute.
Une douceur à environ 1000 calories la bouchée.
C’est Dominique Ancel, un pâtissier français qu’on ne présente plus à New York puisqu’il fait partie des 10 boulangers les plus en vogues de la ville qui a fait de sa boulangerie de Soho, 189 Springs Street le lieu où il faut être depuis le printemps dernier.
Je ne sais pas comment j’avais pu passer à côté car effectivement sur le web c’est l’effervescence. J’apprends que les gens commencent à faire la queue à 4h du matin pour avoir le précieux sésame, qu’à l’ouverture 2h plus tard ils sont déjà plus d’une centaine et qu’à 8h les stocks sont épuisés. L’achat est pourtant limité à 2 par personne. La pénurie journalière savamment orchestrée entretient le buzz . Juste incroyable.
Nos amies les stars se battent à qui fera la meilleure photo sur Twitter et le cronut qui vaut $5 se retrouve au marché noir sur ebay à des prix allant jusqu’à $80 l’unité. Attention on nous avertit aussi qu’il y a des « fake cronuts », j’adore !
C’est cette faculté qu’ont les New Yorkais à créer des buzz en permanence qui me fascine. De plus en plus de restaurants minuscules à New York déclenchent des queues sur plusieurs blocs. La culture du « fooding » est plus que jamais tendance.
J’apprends aujourd’hui que le Cronut de septembre est à la figue et au mascarpone mais malheureusement C. n’a pas voulut faire la queue, il nous faudra donc attendre un hypothétique retour dans la grosse pomme pour goûter la merveille, sachant que la chance que je me lève à 4h pour acheter un gâteau est aussi mince que celle de retourner à New York cette année.
Pour me consoler de ne pas pourvoir le goûter, j’ai trois solutions : goûter le « brownie cookie » de Brossard qui m’a fait de l’œil au supermarché, aller tester les petits fours de Zahia dans la boulangerie éphémère du 10 Rue Boissy d’Anglas dans le 8e ou pourquoi pas aller m’acheter le fameux baba au rhum de Cyril Lignac dans sa 2e boulangerie qui vient d’ouvrir 2 rue de Chaillot dans le 16e.
La preuve qu’à Paris aussi on a bien compris les trésors de la pâtisserie.
Sally
Je rêve de gouter un cronut, mais tellement pas le courage de faire la queue pendant des heures!!!!
sallygoestomiami.blogspot.fr/
Julie
bonjour Sally, j’en ai vu des faux au wallmart mais ça avait l’air tellement fat !! j’aimerais aussi gouter les vrais un jour 🙂