Demain c’est Noël. Le jour le plus attendu, les plus vénéré, le plus inestimable
Quand on a moins de douze ans.
Hier, j’étais comme à mon habitude dans les grands magasins ( vous allez me dire que c’est de la folie, je vous dirai que la folie est d’être à la Fnac le 24, ça c’est de la folie), j’étais donc à Beaugrenelle , Ce qui ressemble le plus à Paris à un mall américain. Quelque chose m’a surprise : aucune musique de fête, aucune ritournelle de « petit papa noël » ou « vive le vent » dans les magasins. Savez-vous qu’aux USA il n’y a pas une boutique, pas un restaurant, pas un café où on n’a pas le droit aux chants de Noël pendant tout le mois de décembre, quand ce n’est pas l’orchestre de rue ou pire le cd de Mariah Carey, voir Justin bieber qui reprend les grands tubes.
Est-ce que ça voudrait dire que les parisiens ont moins l’esprit de Noël ?
Et a quand la soirée en France « Ugly Sweater Party » comme c’est la tradition aux US ?
J’imagine Noël là bas comme on voit dans les films, avec la cheminée et les grandes chaussettes rouges qui pendent, avec la dinde aussi.
Noël c’est aussi un bon en enfance instantané qui nous renvoie il y a bien longtemps, quand ce jour était encore dans notre imaginaire le plus beau jour du monde. Je me souviens que j’attendais toute la nuit le père noël et qu’à 6h du matin, j’étais déjà devant mes paquets, je me souviens que je lui laissais cette boite de gâteaux en petits cœurs sucrés, les petit cœurs de lu. Je me souviens qu’une fois j’ai retrouvé au matin le paquet dans le placard encore emballé et qu’à ma mine dubitative on m’a rétorquée que le père noël n’aimait sans doute pas pour les avoir rangés.
Je me souviens que j’avais trouvé sa cachette, au fin fond de la penderie de ma mère, un placard si grand et si profond qu’on pouvait s’y glisser en entier entre les bottes et les boites à chapeaux, au fond tout au fond, il y avait des paquets, je peux le dire maintenant , j’en ai vu une fois.
Je me souviens qu’à cette époque je lisais en boucle « Sacré Père noël », une bd terriblement drôle qui parle d’un père noël qui n’aime pas noël et qui râle et qui râle de devoir sortir dans le froid distribuer ses cadeaux. Et non ce n’est pas français, c’est anglais, écrit par l’excellent Raymond Briggs.
Je me souviens qu’on regardait ET, les Goonies, les Gremlins et l’histoire sans fin en boucle.
Aujourd’hui tout ça semble un peu loin, les souvenirs aussi mais avouons le, on est quand même sacrément pressés d’être demain !
Excellentes fêtes à tous !